COCINCINA..passione per le razze avicole

Spiegazione semplicistica dei geni che intervengono nei colori

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  • Rachele1
    00 26/02/2009 06:50
    in francese
    Ho trovato questo testo molto interessate che facilita la comprensione dei geni responsabili delle mutazioni di colore nei polli
    Tratto da www.plumage.eu/genetique-et-selection-f36/essai-t2919.htm

    CONDENSE DE GENETIQUE SIMPLIFIEE
    Les principaux gènes influant sur le coloris des poules domestiques.

    Le but de ce texte est de tenter d’expliquer le plus simplement possible comment fonctionnent les principaux gènes responsables des variations de couleur chez la poule domestique.

    Il existe une poule vivant à l’état sauvage appelée Bankiva (Gallus gallus), cette poule est sans doute à l’origine de nos races domestiques, son coloris est doré à poitrine saumonée, ce coloris se reproduit parfaitement de génération en génération de la même façon qu’une pie est toujours noire et blanche. Ceci n’est pas le cas chez la poule domestique, de nombreux gènes mutants ont été préservés par l’intervention de l’homme et ont conduit à la diversité des variétés que l’on rencontre aujourd’hui.

    Les gènes, portés par les chromosomes, vont par paires. Lorsque les deux gènes face à face d’une même paire sont identiques on les dit homozygotes, des mutations ou des croisements peuvent modifier cet ordre, une paires de gènes différents l’un de l’autre est dite hétérozygote.

    Les gènes peuvent être dominants ou récessifs, un gène dominant se désigne par une majuscule, un gène récessif par une minuscule.
    Un gène dominant peut agir, au moins partiellement, même s’il est en paire hétérogène (hétérozygote) alors qu’un gène récessif ne peut agir que s’il est en paire homogène (homozygote).

    Au cours des siècles de domestication de nombreuses mutations sont apparues, ainsi le coloris de départ doré à poitrine saumonée e+/e+ (notez le caractère récessif par l’utilisation de minuscules) à donné naissance à quatre mutations de base (familles) :
    - E/E : noir étendu à l’ensemble du plumage
    - ER/ER : noir à camail doré
    - EWh/EWh : froment doré
    - eb/eb : perdrix doré

    Ces coloris de base croisés entre eux donneront des coloris impurs (hétérozygotes) :
    E/ER, E/EWh, E/eb, E/e+, ER/EWh, ER/eb, ER/e+, EWh/eb, EWh/e+, eb/e+

    Par exemple le noir étendu E/E, mutation à caractère particulièrement dominant, masquera totalement les autres coloris, il sera alors pratiquement impossible de discerner visuellement la moindre différence entre un individu pur E/E et un individu impur E/ER, E/EWh, E/eb, E/e+, ils auront la même apparence (phénotype) se qui risque de poser de sérieux problèmes de sélection si on ne connaît pas le patrimoine génétique (génotype) des sujets reproducteurs.

    Après avoir présenté le coloris d’origine et ses mutations, que nous nommerons pour simplifier les « familles », abordons à présent les principaux gènes modifiant l’intensité des couleurs et leur répartition (dessins).

    Les coloris de base ont une partie de leur plumage noir et l’autre doré (s+/s+), la mutation de la pigmentation doré en argenté S/S est dominante et ces gènes sont liés au sexe, seulement voilà ! La poule ne possède qu’un seul chromosome sexuel alors que le coq en possède deux ce qui veut dire que la poule sera toujours pure s+/-ou S/-, seul le coq pourra être hétérozygote S/s+ mais bien que « S » soit dominant de tels sujets seront la plupart du temps de couleur intermédiaire jaune-orangé.
    Ainsi les variétés « doré » peuvent également exister en « argenté »: noir à camail argenté (ER/ER, S/S), froment argenté (EWh/EWh, S/S), perdrix argenté (eb/eb, S/S) etc.…

    Certains gènes répartissent les couleurs sur le plumage ou sur la plume elle même :

    - Co/Co restreint l’étendue du noir à certaine zone du plumage donnant par exemple la variété « blanc herminé de noir » (eb/eb, S/S, Co/Co).
    - Db/Db restreint le noir, chez les variétés « doré et argenté à queue noire » le camail des coqs est totalement dépourvu de noir alors que chez les poules l’action de Db/Db est incomplète laissant apparaître du noir sur le camail, il permet également l’expression du liseré, du pailletage et du crayonnage (Sebright, Hambourg, Campine…).
    - Pg/Pg concentre les pigments noirs à la périphérie de la plume chez les variétés à liseré (Sebrigth, Wyandotte…), en présence de eb/eb il organise les pigments en trois bande elliptiques pour former le maillé (perdrix maillé), il est également présent avec Db/Db chez les variétés pailleté et crayonné.
    - mo/mo est responsable de la pointe blanche présente à l’extrémité de chaque plume chez les variétés « caillouté de blanc » et «mille-fleurs».
    - B/B (B/- chez la poule car lié au sexe) provoque l’alternance de bandes transversales claires et foncées sur chaque plume (variétés « coucou » et « barré »), les males homozygotes B/B paraissent plus clairs que les femelles qui, elles, sont toujours hétérozygotes B/-

    Certains gènes effacent, diluent ou renforcent l’intensité des couleurs :

    - c/c blanc récessif masque complètement toutes les autres couleurs, il donne un blanc assez pur.
    - I/I blanc dominant inhibe la formation du noir et, dans une moindre mesure, celle du doré.
    - ig/ig atténue le doré lui donnant une teinte « citronné ».
    - Di/Di dilue le doré, sans doute présent chez la variété « fauve ».
    - Cb/Cb donne une teinte « blonde » au doré, action assez similaire à celle de Di/Di.
    - lav/lav dilue le noir en gris lavande, donne les variétés « gris-perle » et « porcelaine ».
    - Bl/Bl agit sur le noir qui devient blanchâtre (« blanc sale », splash en anglais car « éclaboussé » de tache noires), les oiseaux hétérozygotes Bl/bl+ sont gris bleuté c’est ce qui est recherché.
    - Ml/Ml noircit les zones normalement rouge doré en présence de s+/s+ (notamment la zone pyle), il est associé à plusieurs dessins de plumage tels que le liseré simple (avec Pg/Pg et Co/Co), le liseré double et le pailleté (avec Pg/Pg et Db/Db).
    - Mh/Mh renforce le doré qui devient rouge acajou (Rhode Island).


    Il existe d’autres gènes intervenant sur le coloris des poules, je n’ai cité ici que les plus répandus.

    Voici, pour l’exemple, la formule génétique de quelques variétés rencontrées assez fréquemment :

    -« perdrix maillé doré »: eb/eb, Pg/Pg, s+/s+ (Brahma)
    -« noir caillouté de blanc » : E/E, mo/mo (Houdan)
    -« mille-fleurs doré » : eb/eb, Co/Co, mo/mo (Sabelpoot)
    -« crayonné argenté » : ER/ER, Pg/Pg, Db/Db, S/S (Campine)
    -« pailleté argenté » : ER/ER, Pg/Pg, Db/Db, Ml/Ml (Hambourg)
    -« barré » : E/E, B/B (Wyandotte)
    -« argenté à liseré noir » : ER/ER, Co/Co, Pg/Pg, Db/Db, Ml/Ml, S/S (Sebright)
    -« double liseré acajou » : EWh/EWh, Pg/Pg, Ml/Ml, s+/s+, Mh/Mh (Combattant Indien)

    J’espère que ces quelques lignes pourront éclairer celles et ceux qui les liront sur le chemin qui mène vers la compréhension de la génétique des poules.

    Avicolement,
    Christian Miniot.
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    leonardo-vivona
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    00 26/02/2009 08:00
    grazie Rachele
    tranne qualche parola, il resto è scritto molto molto bene


    ciao leo v.
  • bantam.
    00 27/02/2009 21:43
    [SM=g7372]